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Articles correspondant au mot-clé dans le projet à Mireuil :

la cabane

la cabane se promène dans le quartier

18 mai 2022 |

la cabane

En concertation avec le groupe d’habitants qui a conçu la cabane, nous avons souhaité qu’elle se promène dans le quartier avant d’être installée comme nous l’avons imaginé, sur le toit d’un immeuble.

Cela permettra ainsi à de nombreuses personnes de la visiter et de continuer à amener des tissus pour la compléter.

Elle est donc d’abord installée dans le hall de la mairie de quartier, puis au CSC Le Pertuis, au Collège Pierre Mendès France, dans les cours d’écoles ...

Elle continue son parcours jusqu’à la fête du quartier où elle sera présente le 4 juin 2022.

Dans la cabane, quelqu’un veille sur le quartier

24 octobre 2021 |

la cabane

Chaque soir à la tombée de la nuit, une lumière s’allumera à l’intérieur de la cabane, évoquant la présence d’une personne qui veille sur le quartier.

Une personne chilienne vivant à Mireuil, nous raconte comment au Chili, on ne déménage pas seulement les meubles de la maison, mais aussi les murs. On déplace toute la maison, aidé par de nombreuses personnes. Le déménagement est alors aussi l’objet d’un rassemblement et d’une fête.

La cabane pourrait voyager dans le quartier, de toit en toit, nomadiser dans le quartier. Elle s’installerait plusieurs mois à un endroit, puis nous nous retrouverions pour la déplacer. Cela pourrait donner lieu pour chaque nouvel emménagement, à l’installation de nouveaux tissus, à des déambulations et des rassemblements festifs.

Le vent doit pouvoir agir sur la cabane

22 octobre 2021 |

la cabane

Une autre personne raconte qu’elle a grandi à la Martinique. Lorsqu’elle était enfant, un ouragan a détruit sa maison. Avec d’autres habitants ils ont été relogés dans des cabanes provisoires, formant une petite communauté de familles autour d’un puits. Elle conserve de cette période des souvenirs puissants et joyeux. Au contraire, elle a été très triste lorsqu’il a fallu quitter la cabane, les copains, les jeux, la vie en extérieur ... pour intégrer un appartement tout neuf.

Le vent fait lui aussi partie du paysage à Mireuil. Il passe, “comme les nombreuses personnes qui s’installent dans le quartier quelques années puis s’en vont”. Il faut que la cabane donne à percevoir le souffle du vent. Les morceaux de tissus resteront en partie libres afin qu’ils puissent voler dans l’air, et ainsi modifier l’aspect de la cabane en fonction du vent.

Des tissus

21 octobre 2021 |

la cabane

    Des tissus offerts et installés par des personnes du quartier, pour évoquer la multiplicité des cultures qui y habitent

Mireuil est habité par beaucoup de personnes de cultures différentes. C’est une richesse pour le quartier qui ne semble pas être valorisée. Cela pourrait parfois même être perçu comme un handicap. La cabane sera constituée d’une multitude de morceaux de tissus aux couleurs et motifs différents évoquant la multiplicité de ces cultures. Nous pourrions solliciter les habitants du quartier pour qu’ils amènent des tissus, les découpent et les installent eux-mêmes sur la cabane

Une autre personne raconte qu’elle a grandi à la Martinique. Lorsqu’elle était enfant, un ouragan a détruit sa maison. Avec d’autres habitants ils ont été relogés dans des cabanes provisoires, formant une petite communauté de familles autour d’un puits. Elle conserve de cette période des souvenirs puissants et joyeux. Au contraire, elle a été très triste lorsqu’il a fallu quitter la cabane, les copains, les jeux, la vie en extérieur ... pour intégrer un appartement tout neuf.

Ensemble, concevoir une cabane qui nous racontera une chose sensible de ce quartier

20 octobre 2021 |

la cabane

Un habitant de Mireuil raconte que son papa avait été ouvrier pour la construction des immeubles du quartier, et il en était fier. Quand en famille ils arrivaient en voiture aux abords de la ville, il aimait dire “regardez, on sait que l’on arrive à La Rochelle quand on aperçoit les tours”. Il évoquait alors les tours de Mireuil et non les célèbres tours du vieux port.

La cabane sera donc de forme cylindrique, pour évoquer la forme d’une tour. Elle sera située dans l’angle de l’immeuble. Elle pourra ainsi être vue de différents endroits.

Avec Sur le pont, Centre National des Arts de la Rue en Nouvelle-Aquitaine.

Se rencontrer

11 septembre 2021 |

la cabane

Cette première période de résidence est dédiée à la rencontre avec un premier groupe de personnes et le territoire. Le prétexte à cette rencontre est la construction d’une cabane qui ne sera pas la cabane du spectacle final, mais un objet artistique et une « porte d’entrée » dans le projet.

Avant de commencer la construction, le groupe de personnes impliquées travailleront à la définition d’un propos : qu’est ce que cette cabane va nous raconter ? Quelle question va t-elle poser ? Sa forme, les matériaux avec lesquels elle sera construite, son lieu d’installation, la manière dont elle pourra être regardée, visitée ou utilisée, participeront à formuler ce propos. Si besoin, la construction de la cabane pourra aussi faire intervenir des savoir-faire locaux.

Jeudi 9 septembre. Après avoir échangé avec plusieurs représentants de structures du quartier de Mireuil (mairie de quartier, ludothèque, CSC Le Pertuis, Résidence Habitat Jeune …), je présente le projet à une vingtaine de personnes lors d’une réunion publique. Plusieurs semblent intéressées, les premières anecdotes autour de souvenirs de cabanes surgissent spontanément.

Lundi 20 et mardi 21septembre. Rdv à 9h30 devant le CSC. Un groupe de personnes me fait visiter le quartier d’un bout à l’autre. J’apprends quelques éléments de son histoire, on me raconte des anecdotes, des souvenirs. En l’arpentant je comprends mieux comment le quartier est agencé, l’importance du parc et le rôle central de la place de l’Europe.

Je propose d’ailleurs à quelques personnes de m’y retrouver dans l’après-midi. Nous nous asseyons, nous discutons, nous observons les allers et venues, la place de chacun, les commerces, la cohabitation. Nous évoquons des idées de cabane en rapport avec les immeubles.

Le lendemain après-midi, nous nous retrouvons à une dizaine à l’Agora – CSC Le Pertuis pour un café. Pendant deux heures, nous échangeons sur les questions du lieu d’implantation de la cabane, de sa forme, des matériaux que nous pourrions utiliser. Nous aimerions les trouver sur place, que leur simple utilisation raconte quelque chose du quartier.

À 18h30, rdv pour faire une synthèse de toutes nos idées. Je retrouve la quinzaine de personnes que j’ai rencontrées durant ces deux jours. Nous nous séparons avec une idée assez précise de ce que nous souhaitons faire.