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Une fois les armatures réalisées, les murs seront remplis de centaines de morceaux de bois, bouts de planches … apportés et installés par les habitants du territoire. Pour cela il faut communiquer rapidement, et prévoir même des points de dépôt en amont de la semaine de construction. Si besoin on peut aussi solliciter des entrepreneurs locaux qui produisent de la chute de bois. Par exemple, Eddy – Tiny House. Mais c’est plus sympa si ce sont effectivement les habitants de Gâtine qui viennent construire la cabane du 1 au 5 décembre à La Fabrik. Chaque personne qui viendra avec une planche devra inscrire son prénom dessus au pyrograveur avant de la fixer à l’armature de la cabane.

Les planches seront installées avec le côté « neutre » vers l’extérieur, et avec le côté « prénom » vers l’intérieur de la cabane, proposant ainsi au visiteur deux aspects différents. Cette idée simple permettra aussi de raconter le processus de fabrication de la cabane, et appuiera l’idée de réunion.

Les toits des quatre angles seront eux aussi réalisés par l’accumulation de morceaux de planches pyrogravées.

Les quatre angles doivent tenir debout, sans risque de tomber en cas de vent. Pour cela, nous imaginons un sol composé d’une partie basse possiblement métallique : un socle sur lequel sera fixée l’armature en bois des murs de la cabane. Ce socle pourra être fixé au sol avec des pieux métalliques et/ou lesté. Un coffrage sera réalisé par dessus cette base métallique permettant de masquer les pieux et/ou le lest. L’idée étant que l’ensemble dégage un aspect étonnant, que l’on ne perçoive pas les systèmes de fixation, mais juste un angle de cabane posé dans le vide. Le sol pourra lui aussi être réalisé/bardé de morceaux de planches pyrogravées.

Nous construirons ainsi une cabane cohérente, homogène, mais évoquant aussi la multiplicité des caractères peuplant le territoire. Les quatre éléments de la cabane seront assemblés une première fois en un lieu à définir. Puis nous les dispatcherons en quatre endroits différents du territoire. Là, chaque élément s’épanouira dans un paysage particulier. Nous chercherons d’ailleurs quatre paysages bien distincts afin que la vue proposée au travers de chacune des quatre fenêtres nous offre un point de vue distinct, sensible et remarquable sur la Gâtine.

Il faut trouver es quatre lieux. Nous pourrions proposer aux Gâtinais.es de participer à cette recherche en nous envoyant des photos de paysages accompagnées de coordonnées GPS.

Une carte, une énigme, une application de Géo-catching, pourraient permettre aux visiteurs curieux de partir à la recherche des quatre éléments et de leurs quatre points de vue. Cet aspect est encore à travailler.

La cabane pourra être réassemblée en 2023, lors du festival Ah ?, en parallèle du spectacle proposé par la compagnie l’Homme debout. Puis être de nouveau séparée dans quatre nouveaux lieux.

Deuxième semaine de construction. Lors des matinées, nous accueillons : les classes de CM1 et CM2 de l’école Jean Bart, des classes de 6^e et de 5^e du Collège Pierre Mendès France, des personnes de l’IME du Breuil et de l’IME de Saint Ouen, le secteur famille et le secteur jeune du CSC Le Pertuis, des personnes de l’ADEI, 40 jeunes adultes en service civique avec Unis-Cité, des étudiants de la Classe Horaires Aménagés Arts de la Rue, le Groupe d’Entraide Mutuelle et des jeunes gens venus avec la mission locale. Top !

Chacun peut venir et revenir librement lors des après-midis.

Nous continuons à mesurer et assembler les gabarits des membres de la marionnette, et nous peignons le squelette métallique.

Aujourd’hui les copains sont allés choisir le pin que nous utiliserons pour construire la cabane. Rencontre avec Jean-Noël, le bucheron qui nous apportera de précieux conseils sur les particularités du pin maritime. Très utiles pour la suite de notre projet !

Notre idée est que la cabane soit installée sur un îlot du marais, juste en contrebas du terrain où a lieu la fête du quartier. Elle sera inaccessible, mais des tours en barque pourraient être organisés, en proposant aux personnes intéressées d’aller passer 30 minutes seules dans la cabane au milieu du marais.

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Projet mené dans 5 territoires de la Nouvelle-Aquitaine par la compagnie l’Homme debout.
Sur le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, sur le territoire de Gâtine, dans les quartiers de Mireuil et de Villeneuve-les-Salines à La Rochelle, sur la ville de Mourenx dans le Béarn, et dans le Parc Naturel Régional du Périgord Limousin. Toutes les cabanes de Nouvelle-Aquitaine ⟶

Partenaires : Sur le Pont/Cnarep et Nouvelle-Aquitaine et Les Fabriques RéUniES (Musicalarue et Lacaze aux Sottises), Le PNR Landes de Gascogne, Musicalarue, La Forêt d’Art et la Communauté de Communes Coeur Hautes-Landes et le Conseil Départemental des Landes, Le Festival Ah ?, La Commune de Mourenx, la Communauté de Communes Lacq-Orthez en partenariat avec Lacaze aux Sottises, Le PNR Périgord Limousin.
Institutions : La DRAC Nouvelle-Aquitaine au titre des Fabriques ReUniES.
l’OARA - Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine.

Présentation du projet

Pour jouer ou résister, pour rêver ou travailler, revendiquer ou pour survivre, pour se rassembler ou être seul, toujours pour s’abriter, les personnes qui fabriquent et utilisent des cabanes se positionnent en marge du monde global.

Nous souhaitons utiliser cette posture, cette image de la cabane pour questionner notre rapport au monde, pour évoquer le fragile équilibre qui nous abrite.