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la cabane

Se rencontrer

10 avril 2022 |

la cabane

Je remercie toutes les personnes qui ont accepté de passer un peu de temps, parfois beaucoup, avec moi, avec d’autres, pour se rencontrer et échanger, pour imaginer ensemble une cabane qui nous raconterait un peu de ce beau et secret territoire qu’est la Gâtine. Cela a été trois journées très agréables pour moi. Merci.

Pendant trois jours, nous avons donc évoqué les particularités du territoire de Gâtine au cours discussions et de visites, ceci avec plusieurs groupes de personnes bien différentes les unes des autres : élus, commerçants, professionnels de la culture, agents territoriaux, membres d’associations, architecte, artistes, entrepreneurs, agriculteurs, ...

Dès le premier jour, une douzaine d’habitants de Gâtine acceptent de se prêter au jeu de définir leur territoire en trois mots. Face à ce lexique, il ressort de manière évidente trois familles de mots : l’identité, le paysage, l’ouverture.

La notion d’identité d’abord avec des mots comme ancrage, repli, authenticité, cocon, caractère, traditions…

En contrepoint, l’idée d’ouverture, avec des mots comme accueil, innovation, possible, une expression évoquant à la fois le repli et l’ouverture : « gagne à être connu », l’image de la fenêtre est aussi revenue à plusieurs reprises.

Enfin, ont souvent été énoncés des termes pour définir le paysage. Et je ressens très fort que ce paysage a dessiné et dessine encore le(s) caractère(s) gâtinais. On évoque donc les sols, l’humidité, le granit, le châtaignier, les barrières, les pommiers, l’élevage, les vaches, les moutons, la laine, les haies, l’argile, le bleu, le vert, un grand jardin, le bois, le grès, l’eau…

Alors la notion qui est revenue le plus souvent, que je retrouve presque à chaque page de mon carnet de notes, et qui oscille entre ces trois familles de mots, c’est le ressenti partagé d’un territoire segmenté, aux facettes multiples, difficiles à réunir autour d’une idée commune, l’envie d’en montrer les différents aspects, de manière presque exhaustive, muséographique. Une théorie est d’ailleurs énoncée : selon la nature des sols, les habitants n’auraient pas développé les mêmes (agri)cultures : « on pourrait presque dire que pour chaque village il y a une communauté particulière, une identité particulière".

Nous partageons l’envie de parvenir à évoquer à la fois un ensemble, une « entité gâtinaise unie », tout en valorisant les différences énoncées plus haut comme un point positif, un trait de caractère de la Gâtine, ceci sans tomber dans une chose didactique, muséographique. Nous souhaitons donc proposer un « objet cabane à la fois unique et multiple ».